En raison de ses effectifs beaucoup plus importants qu'à Poudlard, Durmstrang accueille de nombreux élèves de par l'Europe ou le Monde, que l'Académie se doit de répartir efficacement de sorte à en contenir les rangs. Fiers et enrichis du passé guerrier et belliqueux de la Bulgarie, les étudiants sont tous rattachés à un Camp parmi les quatre présents au sein du Château. Une communauté qui les caractérise, les définit, rassemblant d'autres sorciers leur étant similaires mais un Camp qu'ils se doivent aussi d'honorer. Car si les erreurs peuvent être individuelles, leurs répercussions impliqueront toujours l'ensemble des personnes y étant relié. Cette conception rappelle ainsi l'ancienne demande du khan Vulchanova à ses enfants : "Ce n'est qu'en restant ensemble que vous serez véritablement forts face à l'adversité"

Violet : Les Svarogiens ont pour emblème le Dent-de-vipère du Pérou, un dragon dont la rapidité n'est plus à prouver, ainsi que le flamboyant et lumineux dieu du Soleil, Svarog, qui s'avère être leur divinité slave attribuée. Ils placent une bonne dose de passion dans tout ce qu'ils font et sont connus au château pour être des personnes motivées et motivantes. Ce sont des individus souvent enflammés et énergiques. Leur incapacité à tenir parfois en place peut agacer. Cette énergie est souvent tournée vers l'action plutôt que la réflexion. En ce sens, il leur arrive également de se montrer directs et irréfléchis. Ils ont tendance à foncer tête baissée. L'audace qu'ils manifestent est certainement à la hauteur du danger provenant des situations risquées dans lesquelles ils tendent à se mettre (in)volontairement. Ces étudiants recherchent principalement à se montrer utiles ou à se montrer tout court. En un sens ils apprécient que les autres puissent être dépendants d'eux, d'être admirés ou bien vus pour ce qu'ils font. Leur caractère est relativement sanguin. Ils aiment le risque. Il leur arrive de se bagarrer sans raison surtout si leur impulsivité fait surface. Leur envie profonde résulte d'un besoin de s'engager pour autrui ou afin de servir à quelque chose, une quête ou une idée.

Noir : Avec le Magyar à pointes pour symbole et guidés par le Dieu de la magie et de la lune, les Vélésiens possèdent de hautes aspirations pour leur avenir et ont une fâcheuse tendance à accomplir des choses dans l'ombre pour, un jour, se retrouver dans la lumière. Epris de grandeur, ils n'aspirent qu'à la reconnaissance. Leur obstination est telle que leurs objectifs tournent rapidement à l'obsession. Ils n'arrivent pas à tolérer que les choses ne se passent pas comme ils le désirent ou l'avaient prévus. Il existe chez eux un profond besoin de maitrise pouvant passer par eux-mêmes ou par une emprise sur leur environnement qu'ils adorent contrôler, voire diriger, car les étudiants de ce Camp peuvent virer au despotisme lorsqu'on les contrarie. L'ambiance dans leur Tour n'est guère la meilleure mais certainement la plus compétitive, une valeur chère à Durmstrang. Leurs idées sont souvent très arrêtées voire rigides. Dans les rapports avec autrui ils tendent à être impersonnels, froids, distants ou faux. S'il y a bien un mot que les Vélésiens ont en bouche, c'est celui de pouvoir. Ils savent qu'ils sont faits pour diriger et n'apprécient guère qu'on veuille leur faire croire le contraire. Leur détermination est impressionnante, de même que leur acharnement. S'ils n'obtiennent pas ce qu'ils veulent de la vie ou d'autrui, ils se débrouillent ou travaillent dur pour y arriver par eux-mêmes ou par des chemins détournés.

Or : Les Ladaniens font partie du seul Camp à recevoir les faveurs d'une divinité féminine, évoquant l'harmonie et la joie. Ces deux caractéristiques sont également celles qu'ils recherchent en particulier et affectionnent chez les autres. Leur dragon est le Boutefeu chinois. Ce sont des étudiants sociables qui ont besoin d'être entourés et de nouer de nombreuses amitiés. Ils se plaisent à échanger avec autrui, à passer du temps en compagnie des autres. Le Camp Lada est probablement le plus soudé des quatre et certainement le plus bruyant (notamment en raison de leur fêtes célèbres). Les étudiants de Lada sont souvent des personnes relativement populaires, parfois malgré elles. Leur sympathie, enthousiasme et spontanéité les mène à se retrouver souvent en bande ou groupes. Ils savent se montrer coopératifs et n'hésitent pas à s'entre-aider. Ils font preuve d'une loyauté sans faille. Leur souhait le plus cher est celui de s'entendre avec autrui, de trouver leur place. Ils comprennent mal les attitudes égoïstes ou individualistes. Leur caractère tend à les rendre plutôt conformistes. Ils ne cherchent pas à se démarquer ou à être différents. Dotés de grandes capacités relationnelles et communicationnelles en raison de leurs nombreux contacts et de leur mode de vie sociable, ils savent se montrer diplomates et soutenants.

Vert : Le Camp Stribog est représenté par le Vert Gallois et se retrouve sous la protection du Dieu des vents. A son image, ils sont libres comme l'air ou souhaitent le devenir. S'ils se laissent entraîner par le temps avec pour maxime le Carpe Diem, ils refusent pour autant d'être déterminés par des règles ou par les autres personnes. Ces élèves ont bien souvent leur propre vision des choses et de façon de penser, qui ne correspond pas toujours avec celle de la société ou des individus qui les entourent. Les Striborgiens n'aspirent qu'à la Liberté. Ils sont assurément indépendants et veulent s'autodéterminer. Aux yeux des autres ils peuvent passer pour des égoïstes, intolérants, indifférents, détachés ou rebelles. Néanmoins, ils restent des sorciers entiers, qui s'adaptent facilement au changement et des aventureux qui ne se prennent pour ainsi dire pas la tête. Ils peuvent éclater facilement telle une rafale subite ou alors supporter un moment avant de déchainer une tempête. S'ils souhaitent tous se détacher d'autrui, les Stribogiens ont cependant des raisons différentes qui les poussent à ne pas rechercher d'attache ou de point fixe qui entraverait leur liberté chérie. Il n'est en général guère possible de prévoir où les mènera le futur bien qu'il leur arrive tout de même d'avoir des objectifs. Après tout, ils vont où le vent ou l'envie les emportera.