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 l'Histoire Magique de Bulgarie et de Durmstrang

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Konstantin Wojewodka
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MessageSujet: l'Histoire Magique de Bulgarie et de Durmstrang   l'Histoire Magique de Bulgarie et de Durmstrang EmptySam 13 Sep 2014 - 13:55


Histoire de Durmstrang
C'est long à lire mais pas moins important



Première Partie


Origines :

Ce n’est que vers 530, à la croisée entre l’Antiquité tardive et le Moyen-Age, que les Proto-Bulgares trouvèrent une place dans l’Histoire en faisant partie des quelques peuples migrateurs provenant d’Asie centrale afin de s’établir sur les terres dominées par des Khazars, le Khaganat situé en Ciscaucasie. Le clan principal, les Doulo, dont le chef se réclamait comme étant l’un des fils du célèbre roi des Huns, put s’affranchir de la domination subie grâce aux pouvoirs magiques de ses fidèles membres sorciers. La Vieille Grande Bulgarie fut ainsi créée, fière, indépendante, mais surtout magique. Néanmoins pas entièrement pure. Certains Proto-Bulgares de clans mineurs n'étaient en effet que des sangs-mêlés. A la mort d'Ivanak le Grand, deux knèzes furent nominés, chacun possédant l'autorité sur un cnésat regroupant plusieurs familles, gouvernées par une hiérarchie patriarcale. Ces deux cnésats formèrent un voïvodat, à la tête duquel se trouvait un voïvode, le fils du défunt chef de clan des Doulo. La cohabitation se révéla fragile et de courte durée. Un conflit éclata soudainement entre les groupes, l'un prônant le puritanisme magique, le second l'ouverture à la mixité et l'intégration des non-sorciers.

Moyen-Age :

La guerre civile ne prit fin qu'au VIe siècle, où les clans se séparèrent en Bulgares occidentaux et  Bulgares orientaux selon leur idéologie, laissant derrière elle de nombreuses pertes qui favorisa les pro-sang-purs occidentaux. Ceux-ci n'eurent aucun scrupule à chasser les impurs né-moldus voire moldus de leurs terres sur celles de l'actuelle Russie. Cet événement fut célébré jusqu'en 1965 en tant que Jour de la Scission par les sangs-purs et bien qu'étant une fête abolie, certains puritains l'honorent encore aujourd'hui. En réaction à ce bannissement, certaines familles de sang-purs moins extrémistes et d'autres sang-mixtes choisirent de quitter les contrées en direction du territoire considéré comme étant aujourd'hui la Macédoine, après avoir suivi Plamen, descendant de la lignée des Grands, qu'ils élurent en khan. La majorité du peuple (avant tout des familles à la pureté retracée et une minorité de sangs-mêlés ayant pu se faire une place tant bien que mal au sein de cette société radicale) resta sur son Etat purgé des indésirables. Régnant sur les purs, le khan Dragomir Vulchanova, a été à l'origine du triomphe des bulgares occidentaux sur les troupes militaires de l'Empereur byzantin Constantin IV en 680, événement qui est célébré chaque mois de mars lors de La Martenitsa. Sur son lit de mort Vulchanova réunit finalement ses enfants, quatre fils et une fille et leur fit promettre de ne jamais se séparer, car leur union leur permettrait de vaincre face à toute adversité. Bien conscient que les actes avaient parfois plus valeur d'apprentissage que les simples paroles d'un vieillard, il choisit d'illustrer ses propos en brisant sa baguette magique devant leurs regards interloqués. Dragomir demanda à chacun de lui remettre son arme. Ils s'exécutèrent, pour certains à contrecœur. L'illustre khan rassembla les baguettes et demanda à son fils aîné, Desislav de les casser toutes ensemble, tâche à laquelle il échoua devant l'expiration du dernier souffle vital du patriarche. Fidèles à leur serment, les frères Vulchanova réussirent à repousser plusieurs invasions ennemies, permettant à la Bulgarie de prospérer.

Leur sœur, Nerida, ne s'occupa guère des questions guerrières du pays mais s'intéressa à la formation des jeunes sorciers, certains ne trouvant pas toujours un maître leur permettant d'acquérir un apprentissage adéquat. Dans un désir d'éduquer la jeunesse sorcière, la cadette de la famille créa en 730 l'Institut de Sorcellerie Magique de Durmstrang avec le soutien de son dernier frère encore subsistant à la seule condition que l'école ne venait à accueillir que l'élite masculine de la société. Seuls les fils de županŭ, les nobles, s'avéraient ainsi dignes de recevoir cette éducation. Une hérésie pour cette féministe égalitariste avant l'âge. Attendant la mort de Stanimir, Nerida Vulchanova, récupéra finalement les cendres de celui-ci comme elle l'avait fait de ses aînés et les conserva dans une urne qu’elle cacha afin préserver la richesse magique de la Bulgarie. Une légende raconte que cette boîte subliment ornée et décorée de pierres précieuses possèderait notamment un fermoir incrusté de la non moins célèbre pierre philosophale. Ce trésor aurait été dissimulé à l’abri des regards, enfouie sous la bâtisse. Certaines rumeurs murmurent que les cendres des ancêtres se trouveraient protégées sous les racines de l'Osnovatel Dūrvo, arbre créateur sur lequel repose Durmstrang.

Contrairement à Poudlard qui possédait quatre fondateurs différents s'étant réunis autour d'un projet commun, Durmstrang n'eut qu'une seule fondatrice. Vulchanova détermina 4 camps, chacun nommé selon un dieu ou une déesse slave et à l'image de la personnalité de ses quatre frères. Cette grande sorcière mourut néanmoins dans des circonstances pour le moins étranges. Face à la singularité de son décès, quelques historiens rapportent aujourd'hui qu'elle aurait tout simplement été assassinée. Son corps n'a en effet jamais été retrouvé et des rumeurs circulent depuis des siècles au sujet de son successeur à la tête du château, Harfang Munter, qui aurait été à l'origine du meurtre. Professeur à cette époque, il semblerait qu'il n'ait tout simplement guère accepté que l'académie soit ouverte aux femmes et avec le soutien d'autres âmes radicales inconnues, il se serait arrangé pour la faire disparaître avant qu'elle ne puisse mettre en application son souhait le plus cher. Si l'Histoire n'a aucunement résolu ce mystère, elle n'en retient pas moins que Munter s'était montré un excellent directeur, instaurant les cours de tir à la baguette et ceux de combats magiques toujours présents et d'importance au sein de l'Institut.

En 1186 naquit le Втора българска държава, le Second Empire Bulgare. Depuis Veliko Tărnovo, ville du centre nord de la Bulgarie, le tsar Lavrenti Ier, couronné le 6 septembre, remplaça Tchavdar, tombé en disgrâces en ayant été démasqué après s'être fait passer durant plusieurs années pour l'héritier direct des Vulchanova, à la tête du pouvoir. Déchu de son trône, l'usurpateur fut exécuté avec violence le jour-même sur la place publique où son sang déversé permit de bénir la nouvelle capitale sorcière de l'Est. Remaniant adroitement le fonctionnement de l'armée afin de la rendre plus efficace, le tsar lança les troupes du second Empire bulgare à la conquête de la région de Sofia, de la Thrace ainsi que de la Macédoine où certains anciens bulgares s'étaient exilés après la Scission, dans un désir d'extension territoriale pour cette puissance encore à l'abri de la convoitise byzantine en raison de la prise de Constantinople par les croisés en 1204. Durmstrang s'inspira, quant à elle, grandement du nouveau modèle militaire pour gratifier ses enseignements d'un nouveau cursus, celui d'Affrontements magiques et profita également de cette période florissante afin d'agrandir le château d'un étage supplémentaire pour y loger les élèves des différents Camps dans les actuelles Tours de l'Académie.

Un tournant dans l'Histoire magique de Bulgarie et celle plus générale de l'Europe, prit place en 1294 en permettant d'opposer les trois écoles de sorcelleries les plus réputées du continent: Poudlard, Beauxbâtons et Durmstrang. La création du Tournoi des Trois Sorciers résulta d'un commun accord international afin d'éprouver les relations nouées entre les différents instituts et de tester le niveau magique des élèves de sorte à pouvoir améliorer et cibler l'enseignement sur les faiblesses décelées. Une collaboration étroite s'opéra entre les différents Ministères de la Magie pour mettre en place cette préparation minutieuse permettant de déterminer les règles et le contenu des tâches. Les Départements de la coopération magique internationale et  des Jeux et Sports Magiques travaillèrent avec leurs homologues anglais et français. Entouré par le plus grand secret, l'évènement ne fut révélé aux élèves que le jour de leurs rentrées respectives. Le 30 octobre, les délégations de Poudlard et Beauxbâtons arrivèrent ainsi à Durmstrang, organisatrice de la première édition du Tournoi. La Coupe de feu, inspirée du Brasier servant à la répartition des élèves slaves lors de la Cérémonie de la Dague, fut inaugurée le lendemain. Renfermant le souffle originel d'un dragon, l'objet a été créé afin de sélectionner le/la meilleur(e) élève de chaque Institution susceptible de détenir le potentiel de la victoire et ce, peu importait l'âge des participants à l'époque, aucune limite n'ayant anciennement été déterminée. La coupe recracha les noms des 3 candidats : Todor Vantchev, 18 ans, représentant Durmstrang, Treat Breckenridge, 14 ans de Poudlard et Cécile Lachance, 16 ans pour Beauxbâtons. Le patronyme de cette dernière lui porta toutefois visiblement préjudice puisque la malheureuse française périt dans la seconde épreuve, confortant ainsi sans le vouloir l'opinion de l'académie bulgare au sujet l'absence, à présent justifiée, des filles au sein de leurs Camps fleurant bon la testostérone. La suite du Tournoi fut pour autant maintenue jusqu'à la victoire de l'étudiant du Camp Svarog, remportant la coupe, faisant honneur à son établissement et ce malgré les quelques âmes étrangères chiffonnées par le manque de considération de leurs hôtes, littéralement traités de "cœur de glace". Ces babillages jaloux ne firent qu'accentuer la sombre réputation de l'établissement qui n'allait pourtant guère desservir l'Institut de sorcellerie de l'Est puisque les demandes affluèrent à l'excès de part et d'autres du globe suite à cette compétition, ouvrant par la même occasion l'enseignement bulgare à l'international. Certains historiens se plaisent à raconter que l'origine de l'expression : Bonne chance prononcée avant une épreuve y trouverait racine. Les étudiants de Durmstrang affectionneraient d'ailleurs aujourd'hui encore d'adresser ces termes en français de manière ironique à leurs adversaires, une petite satire d'hommage perdurée à travers les siècles.

A cette même époque apparurent cependant les Ottomans. Menace silencieuse car se montrant comme de simples regroupements de cavaliers harcelant les territoires limitrophes et pillant des villages dans un premier temps, ils furent rapidement regroupés vers la péninsule des Balkans qu'ils prirent en cible dans la poursuite de l'extension de leur Empire vers l'Europe Centrale et Occidentale. Bysance, capitale de la Thrace principalement moldue, premier état concerné par l'envahisseur, proposa une alliance à la Bulgarie et à la Serbie en 1352 qui fut tout simplement refusée. Les sangs-purs ne virent en effet aucun intérêt à venir en aide à de banals humains. Toutefois, ce sentiment de supériorité se retourna rapidement contre eux, les Ottomans ne réussissant guère à rompre la défense de Constantinople s'attaquèrent finalement au Second Empire bulgare qui ne s'était aucunement préparé à une offensive moldue et encore moins à ce qu'elle soit aussi fulgurante. Ne pouvant utiliser la magie contre une armée aussi importante et en raison de l'interdiction de révéler l'existence des sorciers aux yeux du commun des mortels, plusieurs forteresses bulgares furent prises par l'ennemi qui s'infiltra et se mêla sinueusement au peuple. 17 juillet 1371 marqua la fin du Second Empire, le pays se retrouva à feu et sang. Plus faible que jamais.

OMAG'OSAN STRANA


Dernière édition par Konstantin Wojewodka le Sam 27 Sep 2014 - 1:38, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: l'Histoire Magique de Bulgarie et de Durmstrang   l'Histoire Magique de Bulgarie et de Durmstrang EmptyVen 26 Sep 2014 - 22:58


Histoire de Durmstrang
C'est long à lire mais pas moins important



Seconde Partie


Renaissance magique bulgare et Epoque Moderne :

La haine envers les moldus atteignit son paroxysme en ces temps sombres. Ne pouvant chasser les intrus de leurs terres, les bulgares durent les étudier. Protégée sur son Rocher, l'Académie de Durmstrang se fit le devoir de former à la guerre les générations futures afin que les jeunes sorciers puissent défendre leur patrie. Les combats non magiques à arme d'abord puis de corps à corps furent introduits, de même que deux nouveaux Cursus militaires virent le jour: la DSM, Défense et la Sécurité magiques, et l'Unité Spéciale basée sur la formation d'espions, d'agents d'infiltration ou d'exécution. Revoyant sa politique d'élitisme à la baisse en raison de la période, les enfants des basses classes pures ont de ce fait également été admis dès 1405 pour augmenter les rangs des étudiants. Cette même année, inspiré par l'essor des premières grandes explorations maritimes et de sorte à faciliter l'acheminent des futures recrues vers l'école, le sage mais vieillissant duelliste Blagovest Stanev, Directeur de l'institut depuis la chute du Second Empire demanda à faire construire le célèbre vaisseau de Durmstrang dont les voiles sanguines et sa capacité à se déplacer sous les flots permirent (et permettent d'ailleurs toujours) de naviguer et transférer les élèves que la météo leur était ou non favorable mais surtout avantageusement à l'abri des regards. Ce pan de l'histoire magique vit également le retour en masse des sangs-mêlés en Bulgarie. Plusieurs brassages eurent lieu, certaines familles s'étaient liées à l'ennemi, que ce soit moralement par des pactes ou pire encore (aux yeux des militants conservateurs purs indignés) physiquement à travers des alliances de chair et sang, de peur de perdre leurs privilèges ou la vie.

La Bulgarie entra dans une longue lutte de survie pour l'indépendance qu'elle ne récupéra que cinq siècles plus tard. Cette période guerrière connue comme étant Le joug turc regorgea de nombreuses épreuves pour la population magique du pays, surtout pour ceux qui étaient mus par une conscience nationale ou qui choisirent de garder la pureté de leur sang intacte. Cette grande majorité sorcière se retrouva soudainement dans une position sociale inférieure et subissait des cruautés et humiliations avec en particulier l'Impôt de sang ayant laissé une trace indélébile dans la mentalité et la mémoire des habitants. Les révoltes contre les envahisseurs ne tardèrent guère. Du début du règne turc jusqu‘à sa fin, les montagnes bulgares abritaient des troupes de rebelles dont la plus grande avait trouvé refuge sur le Rocher de Durmstrang au Snezhna Selo‏. Ces hommes refusaient avec une vivacité admirable de vivre assujettis au sultan moldu et s‘opposaient avec puissance à l'ennemi en faisant preuve de tout autant de violence. Ils attaquèrent sporadiquement les troupes sur le Continent, quelques campements peu occupés ou des convois de moldus imprudents, survivant des maigres butins qu‘ils partageaient avec la population de la région. Délaissant quelque peu ses enseignements magiques, l'Institut de Sorcellerie concentra ses cours essentiellement sur le combat à armes, permettant à de nombreux élèves de rejoindre la Résistance. Certains grands noms ont été ainsi conservés dans le folklore tels que Strahil le Brutal du Camp Veles ou encore Velko, dit le Protecteur, dont les portraits décorent aujourd'hui fièrement certains murs de l'école, rappelant ainsi à chaque étudiant qu'à l'instar du feu qui forge les épées, la souffrance sculpte les hommes à la gloire.

Suite au décès de l’ancien Directeur Boyko Zenka qui périt dans un des combats mineurs, Durmstrang accueillit finalement une nouvelle Directrice en 1800, les sorciers étant pour la plupart tous accaparés à défendre leur Etat. Au mois de juin 1800 fut également instaurée l’acceptation des filles au sein de l’Académie. Un profond chamboulement pour les mentalités pourtant trop occupées à d’autres sujets plus graves pour s’opposer à cette décision de Desislava Cvetkov, première femme après Nerida Vulchanova à reprendre les rênes de l’établissement. De part et d'autres du pays la Révolte s'organisa, la Bulgarie se découpa en quatre régions révolutionnaires à la tête de chacune se trouvait un dirigeant. Stambolov, Dragostinov, Zaïmov, et Benkovski rassemblèrent les combattants en troupes dans un désir commun de recouvrir la liberté. La dernière et quatrième région de la carte devint d'ailleurs le plus grand centre d‘activité révolutionnaire, où l'état-major fut placé dans la ville montagneuse de Koprivshtitsa, lieu-même où les descendants des dynasties bulgares royales trouvèrent refuge. L‘insurrection générale avait été fixée à l'aube du 1er mai 1876, mais cela fut sans compter une trahison interne qui fit échouer le plan. La révolte éclata cependant tout de même plusieurs jours avant dans l'incohérence et la désorganisation la plus totale sur le territoire de Koprivshtitsa, Streltcha et Panagyurishté, suivies par les contrées de Gabrovo, ces dernières ayant été mises à sac. Ce soulèvement du peuple sorcier fut toutefois étouffé de façon si atroce que le monde entier, tant moldu que magique, en fut profondément choqué.

1877 à aujourd'hui (1986) :

« Plutôt paraître barbares que faibles », sur ces courtes paroles emplies de symbolique, l'Assemblée Nationale Bulgare élut comme prince Atanas Ier, l'Immortel qui apporte la Mort, tel qu'il sera surnommé plus tard, couronné en novembre 1877 khan de la Principauté de Bulgarie (ou du moins ce qu'il restait du pays qui n'avait pas été détruit par l'envahisseur moldu). Atanas ramena ainsi à nouveau le pouvoir décisionnel des quelques terres restantes entre les mains de la dynastie des Vulchanova. En raison de la situation critique et des pertes considérables que les émeutes avaient engendrées et qui se faisaient cruellement sentir sur tous les fronts et dans la plupart des foyers, le Ministère Magique fut contraint de céder à la requête du souverain qui décida officiellement, qu'il serait dorénavant temps que les sorciers se battent avec leurs propres armes : la magie. Et qu'importait l'interdiction de révéler l'existence de la sorcellerie aux soldats turcs puisqu'il ne resterait plus aucun de ces ennemis pour en témoigner... Nichée dans les versants de la montagne de Sredna Gora, la libération sorcière s'organisa. Après de nombreuses semaines d'études de la cartographie du pays réparti en territoires occupés, résistants ou dévastés, la plan avait été échafaudé, réunissant la réflexion et les connaissances de plusieurs experts dont la contribution importante d'Artemios Grebenshchikov, professeur en titre de Stratégies et Tactiques militaires de Durmstrang et de Slaven Smirnitsky, instituteur d'Espionnage ayant tous deux participés à la mise en place ainsi qu'à l'exécution des commandements.

Le premier mars 1878, sollicitant les aptitudes des meilleures empoisonneuses des Balkans, la première partie de l'opération militaire magique à l'encontre du parasite moldu consista en l'élaboration d'une substance complexe permettant d'empoisonner l'eau potable approvisionnant les forteresses ennemies les plus difficiles à percer, situées au nord-est, respectivement dans les villes de Rouse, Ragrad et Choumen dont les occupants périrent pour la plupart dans d'atroces souffrances, semant un premier élan de panique chez l'envahisseur. Ne se contentant pas d'une diminution significative des troupes à abattre, plusieurs bataillons magiques furent envoyés sur les lieux afin de tenir un siège sur ces points stratégiques. Différentes équipes se relayèrent jour et nuit, sans répit de sorte à bombarder les murailles de sortilèges d'explosion et de fissure. Un ensemble de lignes concentriques de défense ont été dessinées autour des châteaux, constituées de fossés creusés et d'enchantements de protection contre les projectiles qui ne manquèrent pas de tomber, pathétiques tentatives qui ne purent guère empêcher, après quatre jours, l'effondrement des fondations de la première bâtisse turque, pas plus qu'ils ne réussirent à empêcher les attaques d'être retournées contre l'envoyeur, enflammant les cris et l'incompréhension des moldus voyant, impuissants, ces hommes avec leurs bouts de bois étranges réduire en cendre les deux autres constructions. Des éclairs verts éliminèrent les derniers fuyards des champs de batailles. La nouvelle ne tarda pas à tomber dans les oreilles du sultan, les bulgares avaient assiégé et repris une partie de leurs terres. Rageur, il envoya le restant de ses hommes disponibles de l'empire grossir les rangs des troupes placées au nord-ouest et à Sofia, réagissant sans le savoir tel que l'armée sorcière l'avait prévu. Poursuivant la guerre tout juste entamée, cette dernière engagea tous les Animagus de l'Est ainsi que différents animaux et créatures magiques dans une série de manœuvres de regroupement de l'ennemi encore trop dispersé sur le territoire. Conformément aux ordres, les intimidations poussèrent les soldats turcs à quitter leurs campements à la vue des trolls des montagnes, loups, croups en direction de Sofia. Parallèlement, plusieurs familles de Chaporouges massacrèrent leurs victimes sans pouvoirs magiques, recouvrant de nombreuses plaines verdoyantes du nord de sang où ils imbibèrent leurs couvre-chefs, triomphants, ravis de ne pas être réprimandés ou chassés pour une fois par les sorciers, tandis que les Vélanes de Bulgarie s'occupèrent à enchanter, charmer de leur blondeur angélique les soldats encore présents à Lom, Vratza et Pleven vers leur perte, les attirant à leur tour vers la future nouvelle capitale magique.

Du 10 juillet au 9 septembre 1878 une des plus importantes batailles, celle des huit roses, fut livrée aux portes-mêmes de Sofia contre les derniers subsistants de l'armée ottomane. S'étendant sur plus de huit semaines d'un combat qui semblait s'éterniser, malgré les nombreuses pertes respectives, le camp de la sorcellerie finit par faire fuir les troupes vers une embuscade tendue dans la plaine fluviale de la Strouma, les piégeant de son contour montagneux, sans échappatoire venant les bloquer par un attroupement dans la localité de Sandanski, anciennement Sveti Vratch, et un second se refermant sur Blagoevgrad de sorte à prendre l'armée d'impurs restante en étau. Le lendemain, 10 septembre, la bien-nommée Incendiaire, des cris de dragons se firent entendre dans la vallée, déchirant le ciel de leur annonce mortuaire. Ombres macabres, ces majestueuses créatures dressées par les triplets Apostolov en cavaliers sur leur dos, massacrèrent dans un brasier géant, feu ardent sur plusieurs heures, les derniers survivants moldus qui avaient opprimé le peuple bulgare et dont il ne restait que l'odeur d'une mort cuisante. En signe de victoire fracassante, symbole de suprématie magique, un drapeau noir au dragon de sang fut hissé au sommet du point culminant du Rila et de la péninsule balkanique, le Musala à une hauteur de 2 925 m.

Après de nombreuses années de reconstruction et de réappropriation du pays, une répartition territoriale prit place en 1895 accordant aux plus grandes familles pures des terres à diriger, faisant de leur patriarche un joupan (un maître d'une terre). Vingt-huit oblasti ont ainsi été découpées dans la nouvelle carte de l'Etat avec pour chefs-lieux tout autant de villes principales, à l'exception de Sofia, la grande, la belle, devenue la nouvelle capitale magique depuis la bataille des huit roses, qui se trouvait à présent sur deux oblasti (régions), les sorciers ayant délaissé Veliko Tărnovo dès la chute du Second Empire il y a de cela nombreuses années de lutte. Si la mort du khan en hiver 1910 chagrina le peuple, les sangs-purs les mieux placés, gorgés d'ambition et à la soif non-étanchable de pouvoir, réussirent à placer un jeune tsar prometteur à la place du dauphin de la royauté à la tête du royaume magique en échanges de divers possessions, de rangs et de titres avec lesquels se pavaner, reconstituant par la même occasion une image de Bulgarie forte avec une Cour de prestige autour du tsar Ippolit Ier.

Epurations de 1920-1970 : A peine le pays eut il retrouvé un équilibre précaire, fragile, quelques années de calme après le joug turc, juste de quoi remettre le nouvel Etat sur les rails, de lui donner une impulsion fulgurante visant à rattraper les siècles de soumission, que les envies belliqueuses se saisirent à nouveau des hautes sphères sociales. Le demi-siècle rouge débuta par un ensemble de tueries à l'encontre des impurs. Exterminations à domicile, hécatombes sur les places publiques, peu ont été épargnés. Les sang-purs, toujours indignés et à l'ego blessé de l'oppression moldue, poussèrent le tsar à se débarrasser des traîtres, ces sorciers s'étant mêlés à l'ennemi par le pacte ou le sang, engendrant des indignes, de la vermine à éliminer de sorte à pouvoir faire retrouver à la Bulgarie son puritanisme d'antan. Les éliminations se firent par vagues, enchaînant tantôt des périodes de carnages à d'autres mois où l'on se contenta de chasser hors des frontières les sorciers issus de la mixité, les obligeants à tout quitter, voire en les séparant les uns des autres, expulsés dans des pays différents. L'extrémisme de la famille tsarine et de ses sujets les plus fidèles, les vingt-huit joupani siégeant dès 1939 au Conseil Suprême, aurait pu ravir la puissance allemande nazie ou indigner une grande partie de l'Europe moldue si celle-ci n'était pas embourbée dans un conflit mondial auquel la Bulgarie magique ne prit guère part.

Cet épisode sombre de l'Histoire Magique que certains préféreraient effacer de leurs mémoires ne prit fin qu'au mois de mai 1970, le 21 grâce au Coup d'Etat instigué par les né-moldus et sang-mêlés désireux de retrouver leurs places, maisons et patrie. "Que l'on fasse couleur le sang si pur, voir s'il diffère tant du nôtre", s'écrièrent les insurgés en s'attaquant au Palais Impérial tout comme au Gouvernement Magique, et plus spécifiquement aux conseillers personnels du tsar qui furent pour la plupart éliminés, à quelques exceptions près, conduisant à la dissolution du Conseil Suprême, de même qu'à l'exécution par décapitation d'Ippolit Ier sur guillotine (clin d'œil français, faute à pas de chance...) en pleine place centrale de Veliko Tărnovo, noire de monde. Cette même année l'Institut de Sorcellerie Durmstrang a également été forcé d'accepter les candidatures de tous sangs... mais ceci n'était que le début de la période d'incertitude qui allait suivre...

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